Quand les trains du MONDE vous emmènent pour un voyage sur mesure !
Il y a des pays que l’on arpente à pieds ou en voiture…et puis il y a des pays qui offrent quelques kilomètres pour une découverte autrement ! YREN’ vous emmène sillonner ces rails mais laisse à ses agences le soin de vous organiser un périple hors des sentiers battus :
Le Bernina Express dispose d’un charme particulier : en seulement quatre heures de parcours, il relie Coire, la plus ancienne ville de Suisse, à Tirano en Italie. Une traversée des Alpes originale et plaisante
L’Afrique aussi a son palace roulant, il se vante même d’être le plus luxueux du monde ! Surnommé « Pride of Africa » (la fierté de l’Afrique), le Rovos Rail offre à qui en a les moyens une croisière inoubliable à bord d’un train au confort et au faste inégalables. Le train circule sur plusieurs lignes au départ de Pretoria, à destination de Cape Town, Durban, des chutes Victoria ou de Swakopmund en Namibie. Il existe aussi un service entre Cape Town et Dar-es-Salaam.
Avec plus de 9 200 km parcourus entre Moscou (gare Iaroslav) et Vladivostok, près de mille gares et sept fuseaux horaires sont traversés. Le Transsibérien est le chemin de fer le plus long du monde. Et assurément l’un des plus fameux. Un train de légende, vieux de près d’un siècle, et, qui, bien heureusement, ne s’est toujours pas travesti en train de luxe.Le Transsibérien a su conserver son caractère authentique. Au fur et à mesure qu’il progresse vers l’est, il cueille sur son passage paysans ouzbeks ou kazakhs, nomades mongols, commerçants chinois et quelques soldats russes. Dehors se succèdent les différents paysages de la Sibérie : les monts Oural, la Taïga et ses immenses conifères, le lac Baïkal (que le train longe sur 200 km), le fleuve Amour, les steppes sans fin d’Asie centrale, etc.
Depuis 1993, l’Eastern & Oriental Express accomplit l’un des plus beaux voyages ferroviaires d’Asie. Au départ de Singapour, il parcourt la Malaisie et la Thaïlande en passant par des villes et des sites mythiques, autrefois très convoités par les grandes nations maritimes européennes : Malacca, Penang, le royaume de Siam…Sur 2 000 km, ce train de luxe pénètre dans la forêt tropicale, longe rizières et champs de thé, borde tantôt la mer Andaman, tantôt la mer de Chine et, à l’approche des grandes villes bourdonnantes, se fraie un passage au milieu des marchés, des maisons sur pilotis et des anciennes villas coloniales.
Comme son nom l’indique, l’Indian Pacific relie l’océan Pacifique à l’océan Indien. Entre les deux, un autre océan : le désert australien.
Pour traverser les 4 300 km qui séparent Sydney, sur la côte est, de Perth, à l’extrême ouest du pays, trois jours et trois nuits sont nécessaires à l’énorme locomotive de l’Indian Pacific pour venir à bout de l’île-continent.Le convoi passe devant les Blue Mountains et son immense forêt d’eucalyptus, puis effectue une première halte dans la charmante ville de Broken Hill, réputée pour ses mines d’argent.
Le train s’arrête ensuite à Adélaïde avant de s’attaquer à la plaine du Nullarbor (littéralement « la plaine sans arbres ») sur une ligne droite de 480 km (« The Long straight »), la plus longue du monde. La région offre des panoramas époustouflants, notamment au coucher du soleil, quand le désert se met à rougeoyer.Au sortir du Nullarbor, le train passe par Kalgoorlie, qui concentra autrefois la ruée vers l’or australienne. Terminus à Perth, l’une des villes qui bougent le plus en Australie
On s’en doute bien, le Ghan offre de somptueux paysages à ses passagers : gorges, falaises, rivières, bush, forêts, désert… tout y passe ! Le Ghan relie Adélaïde à Darwin en 48 heures. Ce train qui traverse l’Australie du Nord au Sud doit son appellation aux premières générations d’immigrés afghans, qui, au cours du XIXe siècle, avaient apporté une large contribution à l’exploration des territoires australiens.À cette époque, la connaissance de l’île-continent se limitait essentiellement au littoral. Les explorateurs qui désiraient se lancer à la conquête du Far West australien eurent alors l’idée d’importer des chameaux d’Asie centrale, plus résistants que les chevaux. Et comme personne en Australie ne s’y connaissait vraiment en chameaux, on fit venir des chameliers d’Afghanistan.Pour rendre hommage à ces milliers de travailleurs immigrés, l’un des plus anciens trains du pays s’est fait baptisé « The Afghan Express » avant de changer de nom en 1929 pour devenir « The Ghan ». Locomotive et wagons affichent clairement les origines de la voie ferrée : un chamelier afghan sur sa monture.
Avec son parcours sinueux tracé en pleine cordillère des Andes, La Nariz del Diablo est réputé pour être l’une des lignes les plus périlleuses du monde. Surnommée ainsi parce qu’elle passe par un rocher qui, selon la légende populaire, a un petit air du démon, l’unique ligne ferroviaire d’Équateur fut construite au début du XXe siècle pour relier Guayaquil, sur la côte, à Quito, la capitale perchée à 2 800 m d’altitude. La voie n’est aujourd’hui plus utilisable que sur un seul- et très court – tronçon, entre Sibambe et Alausi . Le train originel a été remplacé par des wagons panoramiques. L’aller-retour entre Sibambe et Alausi avec un prolongement jusqu’au site du Nariz del Diablo dure 2 h 30, offrant des vues spectaculaires sur le relief andin.
Le train qui relie Salta, dans le nord-ouest de l’Argentine, à San Antonio de Los obres emprunte l’une des voies ferrées les plus spectaculaires au monde. Sur un parcours de 217 km, le train des nuages se fraie son petit chemin dans un somptueux décor de montagnes sur fond de ciel bleu. À plus de 4 000 m d’altitude, il surplombe le vide en se cramponnant à la paroi rocheuse. Pas moins de 19 tunnels, 30 ponts et deux tronçons en zigzags lui permettent de venir à bout de l’intraitable cordillère des Andes.
Des vastes étendues désertiques truffées de cactus à la côte bordée par l’océan Pacifique, le Chihuahua Pacifico (ou « Chepe ») traverse des paysages de légende, des canyons et montagnes splendides et des terres chargées d’histoire(s). Ce train, désormais unique au Mexique à transporter des passagers, quitte tous les matins à la même heure la gare de Chihuahua (Nord), située au cœur d’une région qui reste célèbre pour ses immenses ranchs (Chihuahua est la capitale des cow-boys mexicains).Un peu plus loin, le Chepe pénètre dans la région du Copper Canyon (le canyon du cuivre), constitué d’un réseau de gorges profondes taillées par les rivières. Le site est quatre fois plus grand que le Grand Canyon du Colorado. C’est la région des indiens Tarahumaras que l’on croise à Creel, étape touristique à mi-chemin entre Chihuahua et Los Mochis. Après avoir quitté ce décor de film, le train poursuit sa route vers la côte Pacifique et Los Mochis, qu’il finit par atteindre après un voyage de 640 km.
Lancé depuis Chicago à la conquête du Midwest et du Far West, le California Zephyr symbolise le mythe de la « frontière » qui guida pendant plus d’un siècle les pas des pionniers américains venus de l’Est.
Sur un peu plus de 4 000 km, cet énorme train à la couleur chrome traverse sept États et tout ce que l’Ouest américain compte comme merveilles naturelles : les Rocheuses, le Grand Lac Salé, le désert du Nevada, la vallée du Colorado, mais aussi le fleuve Mississippi, les fermes du Nebraska, les prairies du Middle West, les baies, lacs et forêts de Californie… Les points d’intérêt sont donc nombreux.